The Asaddams family
La famille, concept de plus en plus flou dans nos sociétés modernes, mais qui semble avoir tellement repris d'importance après 2 ans de restrictions de vie sociale. Fonder une famille, dernière aventure moderne, et pour ceux justement, qui préfèrent partir à l'aventure, garder des liens et prendre soin des siens est un véritable dilemme surtout quand on a été choyé par celle-ci, que c'est elle qui nous a forgé, soutenu, nourri jusqu'à la fin de nos études. C'est celui de Ninomiya Kazunari, connu pour être un des 5 membres du boys band Arashii, mais qui, à 38 ans est avant tout un acteur apprécié et reconnu au Japon. Sa gueule d'ange lui permet d'être l'antihéros de cette biographie, commençant à l'adolescence jusqu'aux funérailles de son père. Ce sont précisément les premières secondes du film qui introduise cette introspection, faite avec son grand frère. Cela nous permet de s'imprégner de l'ambiance de cette famille Asada, décrite comme atypique, mais qui finalement ressemble à la majorité des familles de la planète.
Cette œuvre est avant tout un hymne à ce noyau sociétal qu'est la famille, à l'amour porté par les siens sur les autres. Parents sur enfants, copine d'enfance sur copain, grand frère sur petit frère, et cela, même s'il dit le contraire. La place du petit dernier dans une famille semble toujours être particulière et avoir trois modèles à la maison semble être compliqué, pour se forger une personnalité. Entre la mère ayant réalisé son rêve d'être infirmière en chef, le père homme au foyer et le grand frère donneur de leçons, Ninomiya Kazunari se cherche, donc, dans une grande partie du film. Mais clairement l'hommage aux parents est aussi omniprésent et le réalisateur Nakano Ryota, qu'il faudra suivre à l'avenir, touche à chaque fois notre cœur.
En choisissant comme thème la photographie et en nous projetant dans la réalité de ses 20 dernières années, cette œuvre accentue encore la nostalgie et les souvenirs, même pour des occidentaux. Elle rappelle à quelle point l'image est important e dans la culture japonaise. Les kanjis, les mangas, la contemplation de la nature ou la photographie donc, font partie de l'âme de cette nation qui aime à se remémorer les émotions par l'image. Nakano Ryota aime l'image, pour un réalisateur cela va de soi. Mais il arrive à nous transmettre cet amour de la photographie dans ce film touchant drôle et qui prend une autre dimension à la mi-parcours. Après nous avoir fait rire durant une bonne partie du film (pas aux éclats non plus, car le héros reste irritant par sa nonchalance), il nous transporte dans un tout autre univers d'émotions et les acteurs introduit à ce moment-là, comme les situations en sont pour beaucoup. Une agréable surprise de voir, Masaki suda, toujours dans la retenue ou Watanabe Makiko dans l'énergie communicative. Ses nouveaux compagnons de jeux vont le transformer et transformer le film. Comme si Ninomiya Kazunari devenait enfin adulte et trouvait un sens à sa vie.
Les acteurs sont tous très bons et quelle joie de revoir Tsumabuki Satoshi, le vétérinaire parfait de Kiken na Venus en grand frère un peu jaloux. L'académie de cinéma japonaise ne s'est pas trompée puisqu'elle a récompensé une nouvelle fois Kuroki Haru, qui pourtant a un rôle très secondaire. Étrange, j'aurais plutôt vu un des deux frères ou même les parents avoir ce genre de récompenses. Mais l'actrice de "Dans un jardin que l'on dirait éternel" joue tellement bien les amoureuses transies, mais patientes, qu'on adhère.
Les valeurs transmises par une famille aimante n'ont pas de prix et c'est dans cette micro société qu'on fait germer les graines qui donneront les champs qui nourriront le monde d'amour. C'est ce que ce film retranscrit à merveille par ses deux parties parfaitement liées. Si tu prends soin de ta famille, tu soignes le monde.
Cette œuvre est avant tout un hymne à ce noyau sociétal qu'est la famille, à l'amour porté par les siens sur les autres. Parents sur enfants, copine d'enfance sur copain, grand frère sur petit frère, et cela, même s'il dit le contraire. La place du petit dernier dans une famille semble toujours être particulière et avoir trois modèles à la maison semble être compliqué, pour se forger une personnalité. Entre la mère ayant réalisé son rêve d'être infirmière en chef, le père homme au foyer et le grand frère donneur de leçons, Ninomiya Kazunari se cherche, donc, dans une grande partie du film. Mais clairement l'hommage aux parents est aussi omniprésent et le réalisateur Nakano Ryota, qu'il faudra suivre à l'avenir, touche à chaque fois notre cœur.
En choisissant comme thème la photographie et en nous projetant dans la réalité de ses 20 dernières années, cette œuvre accentue encore la nostalgie et les souvenirs, même pour des occidentaux. Elle rappelle à quelle point l'image est important e dans la culture japonaise. Les kanjis, les mangas, la contemplation de la nature ou la photographie donc, font partie de l'âme de cette nation qui aime à se remémorer les émotions par l'image. Nakano Ryota aime l'image, pour un réalisateur cela va de soi. Mais il arrive à nous transmettre cet amour de la photographie dans ce film touchant drôle et qui prend une autre dimension à la mi-parcours. Après nous avoir fait rire durant une bonne partie du film (pas aux éclats non plus, car le héros reste irritant par sa nonchalance), il nous transporte dans un tout autre univers d'émotions et les acteurs introduit à ce moment-là, comme les situations en sont pour beaucoup. Une agréable surprise de voir, Masaki suda, toujours dans la retenue ou Watanabe Makiko dans l'énergie communicative. Ses nouveaux compagnons de jeux vont le transformer et transformer le film. Comme si Ninomiya Kazunari devenait enfin adulte et trouvait un sens à sa vie.
Les acteurs sont tous très bons et quelle joie de revoir Tsumabuki Satoshi, le vétérinaire parfait de Kiken na Venus en grand frère un peu jaloux. L'académie de cinéma japonaise ne s'est pas trompée puisqu'elle a récompensé une nouvelle fois Kuroki Haru, qui pourtant a un rôle très secondaire. Étrange, j'aurais plutôt vu un des deux frères ou même les parents avoir ce genre de récompenses. Mais l'actrice de "Dans un jardin que l'on dirait éternel" joue tellement bien les amoureuses transies, mais patientes, qu'on adhère.
Les valeurs transmises par une famille aimante n'ont pas de prix et c'est dans cette micro société qu'on fait germer les graines qui donneront les champs qui nourriront le monde d'amour. C'est ce que ce film retranscrit à merveille par ses deux parties parfaitement liées. Si tu prends soin de ta famille, tu soignes le monde.
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