Tout les sépare mais ils s'entendent comme les deux doigts dela main...
Démarrage étincelant: la jeune femme qui exige de divorcer (il semble que la loi le permette bien que ce soir compliqué, ce qui n’était pas le cas partout en Europe ! ) et cela donne des scènes burlesques et rigolotes. Parallèlement on fait connaissance avec le héros, jeune noble, qui a été reçu premier à l’examen en échange que sa grand-mère renonce à le marier !
D’entrée de jeu nous avons deux personnages à l’opposé diamétral des héros de sageuks habituels !
Ra Yi On n’a aucune autre ambition que de cuisiner ! mais il est noble, il a eu le concours, donc il devient fonctionnaire. Le voilà balancé en inspection secrète dans une province, et avec ses deux serviteurs, avec l’intention d’en faire le moins possible et de visiter tous les restaurants ! Au passage notons la relation totalement incongrue de Ye On avec ses serviteurs dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne se gênent pas pour prendre des libertés avec leur maître ! Taquineries, rouspétances, mais dès qu’il le faut, ils deviennent des seconds efficaces et actifs.
Mais dès l’instant où Ye On entre en contact avec l’injustice, l’illégalité, son regard se fait aigu, il devient très sérieux et (tout en jurant que ce sera la seule fois) il se met au travail… Et c’est grâce à lui que Joy va enfin divorcer…
Alors il t a une foule de personnages qui s’agglutinent autour des héros : la femme qui protège les enfants esclaves Gang Sun, celle qui a des pouvoirs de chamane(vrais ou faux ??? c’est la question )Bi Ryung, un ami d’enfance de Joy, Seung Ryul avocat, sorti un peu d’on ne sait où, et pareil du côté des méchants, autour du ministre Park Eung, les visibles et ceux dans l’ombre…
Tout ce petit monde se met en place brillamment dans les 8 premiers épisodes, tout avance tambour battant : les enquêtes, les recherches, la vie personnelle des protagonistes, le tout dans un style de western souligné par une musique nettement inspirée d’Enio Moricone…
Mais les épisodes 9 et 10, malheureusement entre dans ce genre de marécage spécialité des dramas coréens, on perd de vue les enquêtes, le scénario est brouillon, on papillonne de scènes peu utiles en scènes pas utiles du tout, mais heureusement de temps en temps on parle de l’essentiel : l’enquête et les recherches de Ye On, ainsi que la découverte plus approfondie des relation de la famille du ministre Park, car quand le drame repart à partir du 11 on est encore dans le coup ! Et alors là, jusqu’à la fin, ça va être très très bien !
- Réaliste, grâce au bon sens de Joy, Ye On comprend qu’il ne faut pas perdre son temps à attaquer ce qui n’est pas attaquable mais qu’il peut quand même faire payer pas mal de pourris.
Réaliste parce que les méchants ne sont pas des caricatures mais des gens que la vie dure et injuste de Joseon a poussés vers de mauvais choix. Même le ministre, qui préfèrerait mourir que de s’excuser devant un roturier a une certaine grandeur dans la stupidité de l’orgueil de classe. Il a une phrase terrible « Qu’ai-je fait de mal ? C’est humain de vouloir le pouvoir et de tout faire pour l’obtenir ! » Il y a pas mal de monde de notre 21e siècle qui pourraient encore aujourd’hui revendiquer cette « normalité !
- Réaliste par l’extraordinaire modernité des personnages : Joy est une femme libre, et la perspective du mariage (surtout celui de Joseon à l’époque) ne lui sourit pas et encore mieux, ça ne sourit pas plus à Ye On ! Et il y a ces trois femmes qui prennent leur destin en main, créent leurs petites affaires, gagnent leur vie et s’ils il y a des hommes dans leurs vies, c’est pour l’amour, l’amitié, l’entente, mais certainement pas pour l’argent !
- Réaliste parce qu’on côtoie les clichés, mais sans y tomber (superbe scène sur la falaise !! )
Alors bien sûr tout ça est en total contradiction avec la vraisemblance du sageuk de base, dont on sait comment on traite les femmes et où il est inimaginable qu’un homme noble renonce à son statut ! Mais justement le scénario et la réalisation nous font pénétrer d’entrée de jeu dans un univers « sageuk » de fantaisie (genre « 100 days my prince » mais encore plus décalé et éloigné de la vie de cour habituelle). Comme Ye On enquête en province on côtoie les gens du peuple, au mieux classe moyenne, artisans ou marchands, et même les « huiles » sont des gouverneurs provinciaux… On est loin de la Cour, ou le roi se promène entouré de 30 personnes minimum dans des jardins somptueux… Ici on le voit à peine. Il a son importance, oh oui, mais ce n’est qu’un pion dans l’histoire dont les vrais acteurs sont cette troupe de gens « pas comme les autres » …
Les acteurs sont tous excellents, la palme à TaeCyeon aussi excellent dans ce rôle de comédie, sachant parfaitement passer du sérieux au comique, avec une justesse de ton constante, aussi excellent donc, que dans le rôle psychopathe de Vincenzo !! Surtout qu’il continue le métier d’acteur, parce qu’on est vite trop vieux dans les boy’s band, bien que le sien tienne toujours la route ! La palme aussi à Kim Hy Yoon qui est une Joy adorable, intelligente, forte, drôle, qui sait où elle va et qui y va sans pour autant susciter des scènes comme l’horrible « je t’aime mais je te quitte » qui là n’aura jamais même été évoqué ! Une mention aux deux serviteurs, aux copines et même aux méchants en particulier le fils bâtard Tae so , Lee Jea Kyoon!! par contre je n’ai pas aimé le fils légitime, enfin, le personnage, l’acteur fait ce qu’on lui dit, mais on lui fait vraiment faire le clown en forçant tellement le trait que ça nuit à la cruauté du personnage… Bon, je sais qu’il est bête et méchant, mais c’est un peu trop outré. Mais ce n’est qu’un tout petit détail !
En conclusion (enfin ! ) je dirais que c’est un très bon drama, drôle, et en même temps sérieux par les thèmes abordés, (enfance abandonnée, esclavage, corruption) intéressant par toutes les allusions à la vie populaire coréenne de l’époque et toutes les expressions et coutumes mentionnées, original par son ton et son parti-pris de fantaisie, et sans le ramollissement du milieu je lui aurais donné de l’excellence !
Mais que mon opinion sur ce ralentissement ne vous empêche pas d’y aller quand même, parce que vraiment c’est un défaut mineur dans un ensemble vraiment très très bon !
D’entrée de jeu nous avons deux personnages à l’opposé diamétral des héros de sageuks habituels !
Ra Yi On n’a aucune autre ambition que de cuisiner ! mais il est noble, il a eu le concours, donc il devient fonctionnaire. Le voilà balancé en inspection secrète dans une province, et avec ses deux serviteurs, avec l’intention d’en faire le moins possible et de visiter tous les restaurants ! Au passage notons la relation totalement incongrue de Ye On avec ses serviteurs dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne se gênent pas pour prendre des libertés avec leur maître ! Taquineries, rouspétances, mais dès qu’il le faut, ils deviennent des seconds efficaces et actifs.
Mais dès l’instant où Ye On entre en contact avec l’injustice, l’illégalité, son regard se fait aigu, il devient très sérieux et (tout en jurant que ce sera la seule fois) il se met au travail… Et c’est grâce à lui que Joy va enfin divorcer…
Alors il t a une foule de personnages qui s’agglutinent autour des héros : la femme qui protège les enfants esclaves Gang Sun, celle qui a des pouvoirs de chamane(vrais ou faux ??? c’est la question )Bi Ryung, un ami d’enfance de Joy, Seung Ryul avocat, sorti un peu d’on ne sait où, et pareil du côté des méchants, autour du ministre Park Eung, les visibles et ceux dans l’ombre…
Tout ce petit monde se met en place brillamment dans les 8 premiers épisodes, tout avance tambour battant : les enquêtes, les recherches, la vie personnelle des protagonistes, le tout dans un style de western souligné par une musique nettement inspirée d’Enio Moricone…
Mais les épisodes 9 et 10, malheureusement entre dans ce genre de marécage spécialité des dramas coréens, on perd de vue les enquêtes, le scénario est brouillon, on papillonne de scènes peu utiles en scènes pas utiles du tout, mais heureusement de temps en temps on parle de l’essentiel : l’enquête et les recherches de Ye On, ainsi que la découverte plus approfondie des relation de la famille du ministre Park, car quand le drame repart à partir du 11 on est encore dans le coup ! Et alors là, jusqu’à la fin, ça va être très très bien !
- Réaliste, grâce au bon sens de Joy, Ye On comprend qu’il ne faut pas perdre son temps à attaquer ce qui n’est pas attaquable mais qu’il peut quand même faire payer pas mal de pourris.
Réaliste parce que les méchants ne sont pas des caricatures mais des gens que la vie dure et injuste de Joseon a poussés vers de mauvais choix. Même le ministre, qui préfèrerait mourir que de s’excuser devant un roturier a une certaine grandeur dans la stupidité de l’orgueil de classe. Il a une phrase terrible « Qu’ai-je fait de mal ? C’est humain de vouloir le pouvoir et de tout faire pour l’obtenir ! » Il y a pas mal de monde de notre 21e siècle qui pourraient encore aujourd’hui revendiquer cette « normalité !
- Réaliste par l’extraordinaire modernité des personnages : Joy est une femme libre, et la perspective du mariage (surtout celui de Joseon à l’époque) ne lui sourit pas et encore mieux, ça ne sourit pas plus à Ye On ! Et il y a ces trois femmes qui prennent leur destin en main, créent leurs petites affaires, gagnent leur vie et s’ils il y a des hommes dans leurs vies, c’est pour l’amour, l’amitié, l’entente, mais certainement pas pour l’argent !
- Réaliste parce qu’on côtoie les clichés, mais sans y tomber (superbe scène sur la falaise !! )
Alors bien sûr tout ça est en total contradiction avec la vraisemblance du sageuk de base, dont on sait comment on traite les femmes et où il est inimaginable qu’un homme noble renonce à son statut ! Mais justement le scénario et la réalisation nous font pénétrer d’entrée de jeu dans un univers « sageuk » de fantaisie (genre « 100 days my prince » mais encore plus décalé et éloigné de la vie de cour habituelle). Comme Ye On enquête en province on côtoie les gens du peuple, au mieux classe moyenne, artisans ou marchands, et même les « huiles » sont des gouverneurs provinciaux… On est loin de la Cour, ou le roi se promène entouré de 30 personnes minimum dans des jardins somptueux… Ici on le voit à peine. Il a son importance, oh oui, mais ce n’est qu’un pion dans l’histoire dont les vrais acteurs sont cette troupe de gens « pas comme les autres » …
Les acteurs sont tous excellents, la palme à TaeCyeon aussi excellent dans ce rôle de comédie, sachant parfaitement passer du sérieux au comique, avec une justesse de ton constante, aussi excellent donc, que dans le rôle psychopathe de Vincenzo !! Surtout qu’il continue le métier d’acteur, parce qu’on est vite trop vieux dans les boy’s band, bien que le sien tienne toujours la route ! La palme aussi à Kim Hy Yoon qui est une Joy adorable, intelligente, forte, drôle, qui sait où elle va et qui y va sans pour autant susciter des scènes comme l’horrible « je t’aime mais je te quitte » qui là n’aura jamais même été évoqué ! Une mention aux deux serviteurs, aux copines et même aux méchants en particulier le fils bâtard Tae so , Lee Jea Kyoon!! par contre je n’ai pas aimé le fils légitime, enfin, le personnage, l’acteur fait ce qu’on lui dit, mais on lui fait vraiment faire le clown en forçant tellement le trait que ça nuit à la cruauté du personnage… Bon, je sais qu’il est bête et méchant, mais c’est un peu trop outré. Mais ce n’est qu’un tout petit détail !
En conclusion (enfin ! ) je dirais que c’est un très bon drama, drôle, et en même temps sérieux par les thèmes abordés, (enfance abandonnée, esclavage, corruption) intéressant par toutes les allusions à la vie populaire coréenne de l’époque et toutes les expressions et coutumes mentionnées, original par son ton et son parti-pris de fantaisie, et sans le ramollissement du milieu je lui aurais donné de l’excellence !
Mais que mon opinion sur ce ralentissement ne vous empêche pas d’y aller quand même, parce que vraiment c’est un défaut mineur dans un ensemble vraiment très très bon !
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