Vice Versa commence bien, très bien. Sea est drôle et adorable, Jimmy beau et charismatique, et la rencontre des deux est excitante et laisse augurer de beaux moments.
J'ai été enthousiasmée par le scénario fantastique, bien mis en place, bien expliqué, bien joué. C'est néanmoins très surprenant de continuer à voir le visage et le corps de Sea, et de Jimmy (etc.), mais une fois qu'on l'accepte, ça n'est plus si gênant.
La relation des deux protagonistes avec les amis de Tess et Tun a été l'un des éléments que j'ai préférés, très chaleureuse, très famille, mais également très douce-amère puisqu'on se doute bien du dénouement.

Mais le drama se perd. Ça traine en longueur, ça tourne en rond, la relation des deux protagonistes n'avance pas, qui plus est je n'ai pas trouvé le couple JimmySea particulièrement charismatique, il manque une alchimie qui pourrait les transformer en "pairing" majeure.
Quelques petits problèmes de production à noter, comme la photo prise par PuenTalay, où on voit JimmySea et non OhmNanon.
Et surtout le sur-placement de produits, qui devient vite horripilant. Le placement de produits a toujours été présent dans les productions thaïlandaises, mis en scène de façon tellement évidente que ça en est hilarant, mais on ne parle plus de placement ici mais de quasi clips publicitaires d'au moins 1mn à chaque fois, proposés aux moments les plus improbables...

L'idée la plus géniale de Vice Versa est néanmoins la présence de références (ou easter eggs) aux productions GMM. C'est un régal de retrouver les acteurs de la maison et les clins d’œil à leur vécu, les répliques cultes de leurs dramas cultes, les noms de sociétés et de personnages etc. Jouissif, réellement jouissif.