Je vais peut-être me faire juger en disant ça, mais je suis fan des œuvres de Mame. Du moins, celles que j’ai réussi à trouver traduites en français ou en anglais. Love By Chance ne fait pas exception.

La première saison est meilleure que la suite, et ce, pour une raison évidente : l’absence de Saint Suppapong dans le rôle du mignon Pete.

Tous les fans savent que ce départ est dû à un problème hors écran, ce qui crée un vide auprès de Ae (Perth Tanapon). Ae et Pete étaient le couple vedette de la première saison et je mourrais d’envie de voir l’avancée de leur relation, qui, malheureusement, ne vient pas. Tant qu’à devoir les séparer temporairement à cause d’un problème d’acteur, pourquoi ne pas avoir fait partir Ae avec son prince pour les laisser être heureux? Voir ce personnage sombrer dans un gouffre sans fin de chagrin m’a fendu le cœur. Perth est tellement doué pour faire ressentir aux spectateurs des émotions. Il a fait une performance sublime, mais je comprends tout de même les amateurs de ce couple d’avoir vécu une profonde déception.

Le choix de reprendre de zéro l’histoire de Can (Plan Rathavit) et de Tin (Mean Phiravich) est une décision qui laisse à désirer. Je peux comprendre le but de cette pratique, mais leur couple a un début bien plus mignon dans la première saison. J’ai tout de même adoré. Je suis loin de dire le contraire. Néanmoins, tout cela manque un peu de « Cantaloupe ». Can a beaucoup pris en maturité dans cette saison, ce que j’ai beaucoup apprécié. En plus de garder son côté enfantin trop bruyant, il devient un petit ami très compréhensif et capable d’être sérieux lorsque la situation le requiert.

Ne me jugez pas, mais j’ai ADORÉ le roman « How To Secretly Lure My Boy’s Heart » qui raconte l’histoire de Kengkla et Techno. Kengkla est un psychopathe qui est obsédé depuis trois ans par le grand frère- pourtant pas très beau- de son meilleur ami. Afin de faire de lui son petit ami, il devient un stalker de la pire espèce et il met au point un horrible plan pour le manipuler et le faire tomber amoureux. Il s’invente une vie, il lui ment, il le suit à l’aide d’un traceur… bref. Est-ce que c’est mignon et à l’eau de rose? ABSOLUMENT PAS. C’est une histoire de stalker psychopathe! C’est donc ce que je m’attendais à voir dans cette adaptation.

Malheureusement, à cause de la polémique qui a entouré le début de leur histoire (Oui, c’est un viol. Oui, Kengkla est fou. Oui, tout le monde, surtout Type, trouve que Techno est con de lui avoir tout pardonné.), le roman a cessé d’être suivi à la lettre et leur histoire a été mise de côté. Tous les plans machiavéliques de Kengkla ont été supprimés. Leur relation forcée par la pitié, Techno qui découvre la vérité, TOUT A ÉTÉ ENLEVÉ. J’ai ressenti le goût amer de la déception.

Malgré tout, personne ne pourrait mieux jouer Kengkla que Mark Siwat. Il a la tête de l’emploi. Il est parfait.

Le dernier couple, celui de Tul (Meen Nichakoon) et Gonhin (Est Supha) est inattendu, mais charmant. Les deux acteurs ont fait un superbe travail et ils collent très bien aux personnages. J’ai vite accroché à leur romance, tout comme à leur chimie. Cependant, un problème m’a perturbé… L’acteur qui joue Tul est plus jeune que celui qui interprète Tine alors qu’il est censé être son ainé de plusieurs années et avoir un enfant! C’est un choix étrange, mais je ne vais pas m’en plaindre.

Un truc qui m’a déplu dans cette saison est l’abus de placement de produit. Habituellement, ça ne me gêne pas. (Until We Meet Again est le BL avec les meilleurs placements de produits selon moi. J’ai encore envie de manger les Lays de Team). Cette fois, ils ont abusé. Tous les personnages voulaient absolument ces récompenses bonus pour un jeu vidéo. C’était lourd.

Bref, pour ceux qui hésitent à continuer Love By Chance à cause de toutes les critiques négatives, foncez. Vous ne le regretterez pas si vous êtes fans de cet univers. Je serais bien partante pour une saison trois qui mettrait cette fois en vedette « How To Change ».