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  • Ultima Connessione: 6 giorni fa
  • Genere: Uomo
  • Località: France
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  • Data di Registrazione: agosto 15, 2020
Girl Gun Lady japanese drama review
Completo
Girl Gun Lady
2 persone hanno trovato utile questa recensione
by Kenseiden
lug 6, 2021
10 di 10 episodi visti
Completo
Generale 7.5
Storia 7.5
Attori/Cast 7.5
Musica 8.0
Valutazione del Rewatch 6.5

Le plastique c'est fantastique

Coutumiers des collaborations outrancières en vu d'une monétisation qui ne l'est pas moins, le marketing japonais a compris, bien avant Pokémon, que les produits dérivés pouvaient rapporter beaucoup plus que l'œuvre elle-même. Le nom de Bandai résonne dans les têtes de toutes les générations et son ombre plane sur cette œuvre qui ne peux décemment pas être qualifiée d'artistique.

Et c'est bien de la décence qu'il manque à Gun Girl Lady. Déjà rien que dans son titre, avec des flingues, des filles, mais qui n'ont certainement pas la classe d'une lady. Les cibles sont clairement identifiées : l'otak et en particulier l'adolescent, fan de Gunpla. Ces maquettes bien faites de robots ou de figurines, initiées par la série Gundam et tellement addictives quand on s'y plonge vraiment. Moi-même, j'en suis fan, mais je manque tellement de temps (et d'argent) pour en faire.

N'étant plus un ado depuis longtemps (quoi qu'attardé, peut-être), j'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire de monde parallèle, où on lutte pour sa survie, une fois par semaine, au beau milieu d'un rêve. Un doux rêve, donc, pour le jeune mal un peu introverti, qui voit se trémousser des lycéennes en uniforme et des figurines qui ont pris de réelles formes (un peu trop,certes). Le plastique devient alors outrancier, en se transformant en latex censé être sexy, mais qui tourne au grotesque. La mise en scène ne met pas en valeur les actrices, comme Shiraishi Sei ou Ohara Yuno, dont j'adore la moue pour l'une et le sourire pour l'autre, mais qui semblent totalement hors sujet tant au niveau de l'âge qu'elles sont censés avoir, que de leurs aspirations. Comme toujours ce qui passe en anime peut devenir lourd en live action. Et pourtant les Tokusatsu y arrive parfois. Et c'est en prenant la série comme tel que l'on pourra l'apprécier.

Un Tokusatsu, donc, auto-parodique, bourré de clins d'œil à la culture Otak. Du What the fuck ! À n'en plus finir. Comme, les filles qui découpent à la pincette les Moplas sur fond de clip d'idole ... "à la mode". Un jusque boutisme qui ira même à se moquer de son propre interlude dans certains épisodes. On retrouve des armes ... cheaps à souhait, présentées dans leurs boites d'origines filmées en gros plan. Un Tie Up poussé au paroxysme donc, jusqu'à vendre les pinces à découper à l'effigie des actrices (si, si cherchez bien, sur les sites marchands). On mélange les époques, avec des interludes de transformations des jouets ou des véritables personnages remplis d'FX qui rappellent les Tokusatsus des années 80. Ses couleurs, ses effets dessinés sur la pellicule et ce flou cathodique. C'est du génie. Tout se percute dans cette série : School Life, avec trahison, Battle Royal, avec capture de drapeau assez violente. Tuto/promo de Mopla, défilé de mode/concert d'Idoles hyper sirupeux et musique techno punchy à souhait durant les gunfights. Et tout ça parfois en même temps. Le sang recouvre les figurines fluo designées comme des persos de Splatoon (une influence peut être). Le pire, c'est que toutes ses incohérences, ce cheap, cette régression et cette gravité hors de propos, parfois, donne une folle envie de régresser et de s'acheter ses figurines, les guns, aussi cheap qu'ils paraissent, les blastes, n'en parlons même pas et la magie de pouvoir combiner tout ça, purée, c'est du lavage de cerveau, je vous dis.



Mais en prenant le drama par une lecture au second degré, au début, histoire de bien rire de tout ce qui est ridicule dans la série, on se laisse prendre malgré tout au jeu, par ce Hunger Game cheap qui recèle bien des mystères. On découvre des trahisons, des secrets et des mensonges qui donne un sel inattendu, avec une folle envie de connaitre le fin mot de l'histoire à parti du milieu de la série.

Un côté sombre pour une série acidulée qui se clôt à chaque épisode par la bonne humeur de Shiraishi Sei quand elle monte son Mopla, tellement communicative et qui semble bien réelle pour le coup. On a immédiatement envie d'ouvrir une boite et de s'y remettre. Ils sont trop forts chez Bandai. Je me suis encore laissé piéger et pour une fois, c'est pas par des robots et une histoire de deux camps qui se fond la guerre.
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